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Le versement de l’intéressement 2024, reçu en mai dernier, a légitimement suscité de nombreuses déceptions. Ce mécontentement, nous le comprenons – et surtout, il aurait pu être évité.

En effet, la direction avait accepté de renégocier, à la demande des organisations syndicales, un avenant à l’accord d’intéressement pour en améliorer les conditions. L’UNSA était prête à le signer, dans l’intérêt des salariés.

Mais cet avenant n’a pas pu être validé. POURQUOI ? Parce que l’accord initial avait été signé par les trois organisations syndicales représentatives. En vertu de la législation en vigueur, toute révision devait être signée à l’unanimité des signataires – donc par les trois OS.

Or, la CGT a refusé de signer cette révision, bloquant de fait toute amélioration possible pour les salariés.

Et ce n’est pas tout ! Il faut que chacun comprenne bien la réalité de cette manœuvre :

  • La CGT a signé l’accord initial de 2023.
  • Elle a ensuite dénoncé ce même accord.
  • Et quand il s’est agi d’en améliorer les termes, elle a refusé de signer l’avenant.
  • Résultat : retour à l’accord initial… moins favorable pour les salariés.

C’est un comportement incompréhensible. Comment peut-on dénoncer un accord qu’on a signé, pour ensuite bloquer son amélioration ?

Ce qu’il faut retenir, c’est simple :

  • Ce n’est pas l’UNSA qui empêche d’avancer.
  • Si aujourd’hui vous percevez une prime moins importante, c’est parce qu’une organisation a préféré bloquer plutôt que construire.
  • La CGT s’est comportée comme le pyromane qui crie au feu.

L’UNSA, de son côté, ne joue pas à ces jeux-là. Nous agissons pour le concret, pour des avancées sociales tangibles, et pour le respect de votre travail.

Ce que nous revendiquons :

  • Une vraie revalorisation de l’intéressement
  • Des critères clairs, justes e t transparents
  • Le respect du pluralisme syndical: pas une voix unique imposée à tous