Ce qui arrive chez ORPEA est le résultat d’une folle optimisation des coûts au risque de l’éthique.

La pression sur les dépenses, le manque d’effectif, la dégradation des conditions de travail, malgré la vigilance et l’engagement du personnel dans le respect des procédures internes conduisent à la situation dénoncée actuellement.

Le conseil d’administration d’Orpea en porte la lourde responsabilité. À tous les niveaux de l’entreprise, le constat est amer. Des réformes sont indispensables, l’UNSA souhaite y prendre toute sa part.

Nos collègues ne se reconnaissent pas dans la caricature qui est donnée de leur engagement et de leur entreprise.

Pour l’UNSA, il ne s’agit pas d’opposer santé privé et publique. La seule logique de réduction des coûts dans le public ou le privé ne peut suffire.
L’État doit donner enfin au secteur de la santé les moyens financiers et humains nécessaires à son action mais également renforcer les contrôles. Le droit de regard, de recours des résidents et de leur familles nécessite d’être renforcé.
L’État, à travers la loi doit mettre en œuvre une politique du 3ème âge, humaine, efficace, rationnelle, permettant de vivre dans la dignité jusqu’au bout de sa vie. C’est entre autres à la qualité de l’accompagnement des plus âgés qu’on mesure l’humanité d’une société.

C’est un véritable enjeu de société.

Dans un contexte social tendu, l’UNSA a toujours privilégié le dialogue, combattu les sous effectifs et toutes les formes de harcèlement.

ORPEA doit redonner du sens à la prise en charge de l’humain qui est notre priorité et le cœur de nos métiers.

Le bureau UNSA-SAMS


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